D’OÙ VIENNENT LES NOMS DE NOS VILLAGES ?
COMMUNE DE JAVERLHAC
EN FRANÇAIS OU EN OCCITAN ?
Depuis le paléolithique et le néolithique, tous les peuples qui ont occupé durablement le territoire de la commune ont laissé leurs traces dans les noms de lieux : les Celtes (Gaulois), les Romains, les Germains (Wisigoths et Francs), et enfin les Français du nord, dont la langue a fini par s’imposer face à l’occitan.
Tous les noms de nos villages sont occitans à deux ou trois exceptions près. L’occitan est « la langue du pays ». Le premier poème en occitan ancien qui nous est parvenu date du tout début du XIe siècle. Le français est une langue d’introduction relativement récente. L’ordonnance de Villers-Cotterêts, qui rendait obligatoire le « langage maternel français » pour remplacer le latin dans les actes officiels, fut signée par François Ier en 1539. Jusqu’aux années 1960-1970, tout le monde parlait « patois » dans les campagnes.
Précisons tout d’abord qu’en occitan, un village (vilatge) est ce qu’on appelle en français un hameau. Javerlhac est un bourg (un borg) ; il ne viendrait à l’idée de personne au pays de dire que c’est un vilatge. Un bourg a sa mairie, son école, ses commerces.
LES BÂTIMENTS
Non, les bâtisseurs de La Chapelle-Saint-Robert (La Chapela Sent Robert) au XIe siècle ne parlaient pas français, langue qui, en réalité, n’existait pas encore. L’occitan était la langue de Guillaume IX, duc d’Aquitaine, qui fut le premier troubadour, de sa petite-fille Aliénor d’Aquitaine, qui fut successivement reine de France et d’Angleterre, ainsi que de son arrière-petit-fils Richard Ier Cœur de Lion, roi d’Angleterre. En occitan, on dit simplement La Chapela et en français La Chapelle.
La Cour (La Cort) est mentionnée dans un document du début du XIIIe siècle ; « mas (ferme) de la Cort ». Du latin curtis, (de cohors : « avec jardin clos »).
Le nom de Forgeneuve (Fòrja Nuòva) porte peut-être la marque francophone de son ancien propriétaire, le marquis de de Montalembert (1714-1800). Fòrja se dit bien en occitan, mais la forme la plus répandue dans les environs est farja. On trouve des noms de villages comparables dans les communes environnantes : Les Farges (commune d’Hautefaye), La Farge (Connezac), Fargeas (St Martial de Valette), etc. vestiges toponymiques d’une industrie du fer florissante dans la région, en particulier sur la commune, jusqu’à la deuxième moitié du XIXe. Farja et fòrja viennent du latin fabrica.
La Forge de La Chapelle-Saint-Robert : La Fòrja de la Chapela.
La Grande Métairie est La Granda Meitadariá (*meitadorio ou *meitadario) en occitan.
Le Logis, est un manoir construit à la fin du XIXe. La langue des propriétaires et premiers occupants était probablement le français.
Le Maine (Lu Maine), du latin mansio. Aujourd’hui, le nom désigne souvent un petit hameau. Le nom de famille Dumaine est assez fréquent dans la région. Le Meynissou (Lu Mainisson) est un diminutif avec une connotation péjorative : une petite habitation de rien du tout ! Mas et maine sont l’un et l’autre présents dans la toponymie occitane – par exemple on trouve Lu Mas de la Ròcha près de Nontron –, mais maine est plus fréquent en Périgord. Mas, maine, maison sont dérivés du verbe latin manere (rester, demeurer)
Le Maine Chambard (Lu Maine Chambard) porte le nom de quelqu’un qui avait de longues jambes (chamba).
LA TERRE, LA PIERRE, LE RELIEF
Les Badias, Las ’Badias (prononcé *lèbadiè), au pluriel, désigne les terres de l’abbaye (l’abadiá) de La Chapelle Saint-Robert. L’Abadias a été compris comme Las Badias, à une époque où l’article las ne se disait pas encore *lès. On trouvera peut-être une autre segmentation erronée comparable dans Les Chenauds.
Chantegros est un nom fort intéressant à étudier. En occitan, Chantagreu, signifie littéralement « Chante Grillon » (un greu : un grillon). Cette interprétation n’est pas à écarter, mais les toponymistes en proposent une autre plus surprenante.Chantagreu (« chante grillon »), serait composé de deux éléments pré-indoeuropéens, c’est-à-dire antérieurs à l’arrivée de Gaulois, vers –500 av. J.-C. : *KANT (pente) et *GR- dérivé de *GAR, lui-même variante de *KAL (pierre, notion de dureté). La géologie du lieu semble correspondre à cette interprétation.
D’autres toponymes en « Chante- », en dehors de la commune, s’expliqueraient de la même manière. Chantemerle : peut-être de KANT (pente) et MER-L (rocher), cf. gaulois *margila, oc. marla (terre argilo-calcaire). Chanteloube(Chantaloba) *KANT (pente) et *LU(P) (pierre), variante vocalique de *LAPP (bosse, excroissance).
Les noms de lieux, eux-aussi, montrent que l’occupation humaine dans la commune ne date pas d’hier.
Les Pelades (Las Peladas) : « une pelade », de pelar (peler), est une pelouse calcaire, souvent une pente dénudée où poussent quelques genévriers, églantiers ou chênes rabougris. Avec l’agriculture moderne, le paysage peut changer.
Puy, Pueg prononcé *pei, *piei (Pueg ’Gut : Piégut), *puei, *pi… est un élément que l’on rencontre très fréquemment dans les noms de lieux des régions occitanes, et même en dehors, sous des formes diverses : Pech, Puech, Pouy, Peu, Pey… Il nous est venu du grec podion par le latin podium. Il peut désigner une éminence de hauteur très variable : l’altitude de Puymoger n’est pas comparable à celle du Puy de Sancy ! Pueg est à l’origine de nombreux noms de famille, parmi lesquels Dupuy et Delpech. On le retrouve dans Puymoger (Pueg Maugier prononcé *pei mooudgié), composé de pueg et du nom de famille Maug(i)er, d’origine germanique. Là non plus, le village n’est pas nouveau, car il est mentionné dans un document du XIIe siècle sous le nom de Poi Amaugier.
Le nom Pic Pérou (Pica Peron, prononcé *picoperou, littéralement « pique poire ») semble bien être une déformation facétieuse de Pueg Peiros, colline caillouteuse, comme le suggère le terrain.
Les Termes, à ne pas confondre avec les thermes des Romains. En occitan, un terme, du latin populaire *termitem, est un tertre, souvent très escarpé ; et c’est bien le cas ici.
L’EAU
Les Chenauds (Las Chanaus, prononcé *lètsanaou). Chanau, nom masculin ou féminin, le chenal, fossé, conduite d’eau, vient du latin canalis. En effet, la Toulanche (la Tolencha) est un fossé creusé en contrebas du village pour faciliter l’écoulement des eaux d’un ruisseau. Le nom Toulanche, d’origine gauloise, est lui-même intéressant (cf. La Touvre, le Toulon à Périgueux, Toulon). La Chanau est à rapprocher de Lacanau (La Canau), en Gironde.
La forme du pluriel Les Chenauds / Las Chanaus peut surprendre car, à ma connaissance, on ne trouve qu’un seul « chenal » à proximité du village. Il pourrait s’agir d’une segmentation erronée de l’achanau, forme alternative de la chanau (cf. Las ’Badias)
Font Jean (Font Joan)figure sur les cartes en contrebas de Tassat, à proximité du ruisseau de la Doue (La Doá). Una font est une fontaine ou une source.
Le Grand Lac (Lu Grand Lac). Un lac est une mare, en réalité un simple trou d’eau où affleure la nappe phréatique. Sur la Carte de Cassini, le lieu est noté Mine de Fer. Le minerai extrait dans la « ferrière » près de la maison était probablement lavé dans le « lac » avant d’être transporté à Forgeneuve.
Quant aux moulins (Le Moulin de Chez Bertrand, Lu Molin de Chas Bertran), ils étaient innombrables tout le long des cours d’eau.
LA VÉGÉTATION
Le lieu-dit « Les Brousses » (endroit broussailleux) a un nom quasiment identique en français et en occitan (Las Brossas) de même que La Petite Forêt (La Pita Forest), Le Buisson (Lu Boisson, prononcé *boueissou), Les Brandes (Las Brandas), ou encore Les Landes (Las Landas). Des noms comme Les Brandes, Les Brousses, Les Landes, Les Pelades montrent bien qu’il n’y avait pas que des bonnes terres agricoles dans la commune.
Le toponymiste Jean-Louis Lévêque me fait remarquer que le mot français brousse vient de l’occitan brossa. Il est revenu en métropole après un détour par les colonies où des Occitans l’avaient exporté.
Les Céseilles (Las Ceselhas) est peut-être formé à partir du nom d’une culture : lo cese : le pois chiche. On dit plus volontiers lo peseu le petit pois. Le suffixe -elhas a une valeur péjorative collective. À moins qu’il s’agisse de Las Senzilhas : les mésanges, mais c’est moins probable.
Les Eyssarts (Los Eissarts) désignait une terre récemment déboisée ou en cours de déboisement pour être mise en culture, un taillis, un essart.
La Fayolle (La Faiòla) est un bois de hêtres. Le mot fau, faiard (le hêtre) vient du latin fagus. La terminaison -òla a une valeur diminutive : le petit bois de hêtres. À rapprocher de Auta Fàia (Hautefaye) : hêtraie de haute futaie. Le hêtre devait être une essence beaucoup plus répandue qu’actuellement dans la région. Il fut supplanté par le chêne, qui servait comme bois de construction, et le châtaignier, utilisé en autres pour la fabrication du charbon de bois nécessaire aux « forges ».
Le Gros Chêne (Lu Gròs Chaisne) En occitan local, chêne se dit chaisne, mais ailleurs, ce peut être chassanh, casse, jarric, d’où des noms de famille comme Chassain, Ducasse, Jarry.
Pys (Pins) : En occitan local d’aujourd’hui, un pin se dit un pinhier, mais un mot plus ancien est un pin, prononcé *pi avec un i bref. Au pluriel, pins se dit *pî, avec un i long. On retrouve pin dans le nom de famille Delpy (Delpin) qui correspond à Dupin.
À ce propos, Saint-Martin-le-Pin devrait être orthographié Saint-Martin-le-Peint (Sent Martin lu Pench), comme sur les cartes anciennes, par référence à une statue peinte de Saint Martin qui devait se trouver dans l’église. En fait, les gens du pays disent simplement Sent Martin, prononcé *sinmarti.
Ville de Bost (Vila de Bòsc) est composé de villa (domaine agricole à l’époque gallo-romaine et ultérieurement) et du terme occitan bòsc, prononcé *bô (un bòsc est un bois, un bosquet, localement une châtaigneraie). Le mot bòsc vient du germanique, par le bas-latin boscus. Il est à l’origine de nombreux noms de famille (Dubosc, Dubeau…) et noms de lieux (Boredon, Bòsc Redond signifie « bois rond »).
LES PERSONNES
De très nombreux noms de lieux sont formés à partir de noms de personnes, ou sont des noms de personnes, sans qu’il soit toujours possible de savoir lequel a précédé l’autre.
Frugier (maison longtemps abandonnée aujourd’hui rasée) est un nom de personne d’origine germanique Frodgari.
Les Gardechoux (Los Gardeschons prononcé approximativement *gardeitsou) vient sans doute du nom occitan la gardescha qui désigne le petit poisson de rivière qu’on appelle « le vairon » en français. Peut-être, à l’origine, s’agissait-il d’un sobriquet donné à une personne qui avait des yeux de couleurs différentes ou marqués de petits points, comme la « gardèche ». À rapprocher du nom de famille Bayrou (Vairon) en gascon béarnais.
La terminaison -on prononcée *ou sert à former des diminutifs, que les savants appellent hypocoristiques, comme Ricon/Ricou pour Enric/Henry, Calon/Calou pour Pascal… Ici, la terminaison a une valeur un peu péjorative.
Le Grand Gillou, Le Petit Gillou (Lu Grand Gilon, Lu Pitit Gilon) Gilon est le diminutif de Gil, Gili (« Gilles » en français). « Le Petit » et « Le Grand » permettaient de distinguer deux villages voisins. Les habitants du Grand Gillou disent simplement : Lu Gilon. On a aussi Les Chenauds et Les Petites Chenauds (Las Pitas ’Chanaus), deux ensembles d’habitations distincts peu éloignés l’un de l’autre.
Javerlhac (Javerlhac prononcé *javarlia), notre bourg, a gardé sa graphie occitane mais, contrairement à Milhac et Jumilhac, il a perdu sa prononciation *-lia en français. Je me souviens, quand j’étais enfant, avoir entendu une personne âgée (Gaston Belly, pour le nommer) prononcer régulièrement *Javerliac, comme on devrait le dire encore aujourd’hui. Le regretté Marcel Belly disait que c’était la faute des Charentais francophones employés du chemin de fer qui annonçaient : « *Javerlac » sans mouillure du l.
Le nom vient du premier occupant (Gabrelius) suivi du suffixe gallo-romain -acum. Javerlhac signifierait donc « Le domaine de Gabrelius ». Gabrelius viendrait du mot « chèvre » en gaulois (gavros), comme Chabrol, issu de chabra, en occitan.
« Les noms en -ac » sont très nombreux dans les Charentes, en Périgord, en Auvergne, et en dehors, mais très rares en Provence et quasi inexistants en Gascogne. En Limousin ils s’orthographient souvent -at. Ce sont des endroits qui datent de l’époque gallo-romaine, c’est-à-dire entre le Ier et le Ve siècle. Plus au nord, on trouve selon les régions les terminaisons -ay, ‑y, -ey, ce qui aboutit à des noms de même origine mais de forme différente comme Vitrac-Vitry, Milhac-Milly, Savignac-Savigny, etc.
De même, Tassat (Taçac) est peut-être formé à partir de Tacitus ou *Tacius suivi de -acum. Un autre village très ancien !
La même façon de créer un nom de lieu habité en ajoutant un suffixe à un nom de personne, avec ou non l’article la/las, se retrouve à l’époque occitane, du XIe siècle à nos jours. Ce sont les terminaisons -ia (-ie), -ias (-ies), -ariá (-arie), -iera(-ière), -ieras (-ières). Jean-Louis Lévêque fait remarquer que -ieras sert à former directement unn nom de lieu sur un nom de personne, le suffixe -iá indiquera un nom de ferme.
La Ménardie (La Mainardiá prononcé *meinardio, la ferme de Mainard). Mainard est un nom de personne d’origine germanique (magin : fort ; hard : dur). De même que Richard (ric : puissant ; hard : dur) : La Richardière (La Richardiera).
Mainard devait être un nom assez répandu car on trouve Ménardière (La Mainardiera) à l’autre extémité de la commune.
Guétières (Gaitieras prononcé *gueitiérè) est vraisemblablement formé sur le nom de personne Guetier ou *Gaitier. S’agirait-il d’un nom formé sur gaitar : guetter ? L’hypothèse d’une origine ga : gué, du latin vadum, en supposant l’existence ancienne d’un gué sur le Bandiat tout proche, assez séduisante, est moins probable.
Jomelières (Jaumelieras prononcé *dzooumeliérè) est formé sur le nom occitan Jaume : Jacques. Jaumeu/Jaumel est un diminutif de Jaume (Petit Jacques). Lo Chamin de Sent-Jaume, c’est « Le Chemin de Saint-Jacques », ou La Voie lactée. Sur la carte de Cassini, le nom du village est orthographié correctement : Jaumelières.
Les gens du pays appellent ma maison La Mercière, du nom de mes ancêtres qui l’ont bâtie au XIXe, les Mercier. Sur les actes, c’est « Le Grand Lac ».
Les noms de lieux-dits du type Chez + nom de personne sont un peu moins fréquents ici qu’en Charente, mais nous avons Chez Joly, Chez Marronet. Marronet est un diminutif qui vient du nom germanique Agimar à l’origine d’Aymar, Marot, etc.
Chez Joly (Chas Jalin). En occitan, « joli » se dit gente ou brave, mais il s’agit probablement du nom de personne Jalin (prononcé *dzali) sur le mot jau : coq. La préposition chez/chas vient du latin casae, littéralement « à la maison ».
Chez la Belle (Chas la Bela) Beu/bela qualifie une personne de taille imposante, ce qui n’exclut pas la beauté ! Le nom laisse penser qu’il s’agissait exceptionnellement de la propriété d’une femme.
Ces noms de villages et lieux-dits sont la mémoire du pays. Il faut les garder, les faire figurer sur les nouvelles adresses, conserver les panneaux à l’entrée des villages. Effacer volontairement des mémoires ces noms que l’ignorance nous fait trouver ringards ou rustauds, pour les remplacer par des appellations mièvres et étrangères au terroir, est pour moi une forme de vandalisme. C’est la mémoire du lieu qui disparaît. Effacerait-on des peintures ou gravures préhistoriques sur les parois des grottes ? Notre patrimoine linguistique, dont les toponymes font partie, est un bien infiniment précieux, irremplaçable.
Quelques ouvrages consultés :
Le nom occitan des communes de la Dordogne. Travaux de Jean-Louis Lévêque et Jean Roux. Site https://communes-oc.dordogne.fr
Dictionnaire toponymique des communesz de Dordogne, Jean Roux, IEO – Novelum – Lo Congrès, 2000)
Dictionnaire toponymique de la Haute-Vienne, Yves Lavalade (Lucien Souny, 2000)
Dictionnaire occitan-français, Etymologies occitanes, Yves Lavalade (Lucien Souny, 2003)
Dictionnaire des noms de personnes, Yves Lavalade (Lucien Souny, 2004)
Petit manuel du toponymiste occitan, Jean Rigouste (Novelum – IEO Perigòrd, 2022) (Titre bien modeste pour un ouvrage aussi remarquable et aussi précieux !)
Espinguelebre et autres lieux, Jean Roux, Novelum - IEO Perigòrd 2023 (4e édition)
Chroniques toponymiques de Jean-Claude Dugros paraissant régulièrement sur le site Rubrica en òcoccitan.blogspirit.com et de Jean Rigouste dans la revue Paraulas de Novelum.
Dictionnaire occitan-français Dicod’Oc sur le site https://www.locongres.org
Article Suffixe -acum dans Wikipedia.
Conférence par M. Armand Affagard du 6 juillet 2023 au Groupe de Recherches Historiques Nontronnaises s’appuyant sur un acte du début du XIIIe transcrit par Camille Chabaneau, où sont énumérées les dépendances de Guillaume de Magnac. On y retrouve les noms de Javerlhac et de deux ou trois lieux habités de la commune.
Plan cadastral (cadastre.gouv.fr)
Cadastre napoléonien (archives.dordogne.fr)
Carte de Cassini (à utiliser avec précaution : certains toponymes sont inexacts, d’autres n’existent pas, ou n’existent plus, et Le Bandiat y est remplacé par La Tardoire !) geoportail.gouv.fr
Cartes IGN 1832 est, 1832 ouest : fiables et précises